Les mauvais produits d'Apple.

Nous avons déjà abordé à de multiples reprises les problèmes liés aux iPhone avec 16Go de stockage. Mais il existe d'autres produits qui ne respectent pas l'utilisateur. Apple devrait avoir honte de les vendre. J'ai l'impression que Tim Cook ne se rend pas compte du mal qu'il fait à la marque avec de tels produits.

Il faut admettre qu'il y a du mieux sur certains aspects. Par exemple, la plupart des Macs aujourd'hui ont suffisamment de RAM. Ce n'était pas toujours le cas, avec des prix pour les upgrades alors délirants. Cela s'est heureusement arrangé.

Idéalement, on devrait pouvoir conseiller à quelqu'un de pouvoir choisir n'importe quel produit de la gamme. Or à ce jour, si quelqu'un achète certains produits, il aura dépenser de l'argent pour rien, ou plus précisement pour un produit aux performances honteuses. Ce ne serait pas si grave si les prix n'étaient pas aussi exhorbitants, surtout en Europe avec des prix bien plus chers qu'aux Etats-Unis.

iPhone et iPad 16Go

L'espace de stockage de l'iPhone de base fait polémique depuis quelques années. Cela ne s'est pas arrangé. Non seulement 16Go de stockage est largement insuffisant pour n'importe quel téléphone, mais aujourd'hui cela devient ridicule. Comment utiliser un tel outil quand les derniers téléphones permettent de filmer en 4K et de prendre des films en même temps que les photos (Live Photos) ? Pour information, 15 minutes de films en 4K suffisent pour remplir un iPhone avec 16Go de disque...

Pour les iPad, le problème est similaire. La plupart des applications pour iPad pèsent plus d'1Go...

Macbook Pro 13 pouces sans écran Retina

Tout Macbook non retina et sans SSD est aujourd'hui une hérésie. En plus, il n'a que 4Go de RAM ! Je ne comprends pas que cette machine soit encore en vente. Il n'a aucune raison d'être là d'autant plus avec la concurrence du Macbook et du Macbook Air. Il ne mérite en aucun cas d'être appelé "Pro". C'est un produit d'un autre age.

MacBook Air avec 4Go de RAM

4Go de RAM est le minimum aujourd'hui. Or, maintenant les portables d'Apple ont la RAM soudée à la carte mère. Ce qui veut dire qu'il est impossible d'ajouter de la RAM après l'achat. Résultat : 4Go de RAM est insuffisant, ne serait-ce que pour les années à venir. Heureusement, les Macbook Pro Retina ont tous au moins 8Go de RAM.

iMac avec disque dur à plateaux et à 5400 tours/min

La moitié des iMac ont un disque dur d'ordinateur portable. C'est à dire qui tournent à 5400 tours/min à comparer avec les disques durs pour ordinateurs de bureaux qui eux tournent à 7200 tours/minutes. Vous pouvez donc mettre entre 1250€ et plus de 1700€ dans un ordinateur avec un disque dur outrageusement lent. D'autant plus lent quand on a gouté aux joies du SSD. Cela risque de dégouter des clients.

Guerre autour des bloqueurs de contenu

Depuis que Marco Arment a retiré son application de bloqueur de contenu Peace, c'est un peu la bataille rangée autour de ces logiciels. Marco Arment avait créé Peace qui est rapidement devenu le bloqueur de contenu le plus populaire. Au bout de quelques jours il a retiré son application de l'App Store. La raison est relativement simple : il ne voulait pas être connu pour être le créateur d'un bloqueur de contenu. De plus, il ne voulait pas devenir de fait le porte étendard de ce type de logiciel. Il croyait, à raison, qu'il y aurait beaucoup plus de compétition dans ce domaine. Il était très mal à l'aise avec sa position de force en temps que leader des bloqueurs de contenu sur iOS. Depuis, la polémique fait rage.

Rappelons que les bloqueurs de contenu permettent d'éviter à l'utilisateur de voir les publicités. Elles permettent aussi de facilité l'affichage de la page (en enlevant les publicités qui peuvent cacher une partie de la page) et d'accélerer l'accès. Enfin, le bloqueur de contenu empêche les sites de suivre les utilisateurs de page en page et ainsi protège leur vie privée. Ceci étant, la polémique vient principalement du blocage de publicité. Les propriétaires de sites d'actualités sont vent debout contre ces bloqueurs de contenu. La raison est simple : si un visiteur ne voit plus et/ou ne clique plus sur les publicités, les revenus des sites seront inexistants. La grande majorité des revenus de ces sites viennent de la pubilicité.

D'un autre côté, les consommateurs de news et certains sites défendent ces logiciels. La première raison est pratique : le web est beaucoup plus agréable à utiliser avec ces bloqueurs. Il est plus rapide et beaucoup plus lisible et agréable à utiliser. Il suffit de voir quelques exemples pour s'en persuader. La vérité est simple : depuis des années, les régies de publicité sur le web ont lentement et surement massacré la navigation en la rendant de plus en plus difficile. Les exemples ne manquent pas : les pop-up, les bannières animées, les vidéos qui se lancent automatiquement avec le son, les publicités qui se mettent au-dessus du contenu, etc. Tout cela force l'utilisateur à prendre des mesures radicales. Et je n'aborde même pas le sujet de la vie privée, qui est certainement le plus important. En effet, à chaque impression de publicité, à chaque clic sur un lien, l'utilisateur fourni à son insu un nombre incalculable d'informations personnelles à des sociétés qu'il ne connait pas.

Un chose est sûre : le web ne peut pas vivre sans l'argent de la publicité, c'est une évidence. Il faut un changement radical : les régies de publicité doivent respecter l'utilisateur si elles veulent que les utilisateurs ne bloquent pas ces publicités. Comment ? En ne faisant pas des publicités qui alourdissent les pages les rendant très lentes à télécharger. Certains articles pèsent au-dela des 10 Mo à cause des publicités, alors qu'ils pourraient pesés plus de 10 fois moins. Au niveau performance, au lieu d'attendre plus de 10 secondes qu'une page se charge, avec un bloqueur de contenu activé le temps d'attente tombe sous les 2 secondes. Il faut aussi limiter au maximum le suivi des utilisateurs.

D'ailleurs, Marco Arment avait eu des regrets concernant son application. Notamment parce qu'elle ne permettait pas d'afficher les publicités respectueuses.

AdBlock Plus, bloqueur de pub sur ordinateur de bureau, affiche certaines publicités qui lui paraissent respectueuses. Mais les dérives sont légions. Adblock Plus se fait payer pour laisser passer certaines pubs. Et cela arrive aussi sur iOS.

J'ai malheureusement le sentiment que c'est un peu trop tard. Les régies de pub ont toujours pris les utilisateurs pour des vaches à lait à qui on pouvait servir des pub de plus en plus intrusives. Et l'utilisateur aura du mal à se séparer de son logiciel anti-pub. Un solution serait le contenu natif : certains sites mettent des post qui sont une publicité. Ce n'est pas intrusif et c'est accepté par les utilisateurs à condition :

  • que ce soit spécifié clairement que c'est une publicité

  • que la publicité soit pour un produit en relation avec le site et son audience

  • que le produit mis en avant soit de qualité

On peut toujours rêver.

PS: suivant certains tests, deux bloqueurs de contenu sur iOS se démarquent : 1Blocker et Purify.

iOS 9

Le dernier système d'exploitation pour iPhone et iPad vient de sortir. Vous pouvez lire de nombreuses critiques le concernant. Je vous en conseille deux :

  • iMore qui a l'avantage d'avoir une petite vidéo qui accompagne le long texte

  • MacStories qui fait une critique complète du système, non sans rappeler les excellentes critiques de Siracusa de Mac OS X. Cette dernière est très exhaustive et a l'intérêt d'avoir été écrite complètement sous iPad. Cela démontre que cette plateforme peut être aussi une plateforme de travail, et non pas que de consommation de media.

Voici les quelques éléments qui je retiens de cette nouvelle version, c'est totalement subjectif et très tourné vers l'iPhone étant donné que je ne possède pas d'iPad.

Content blocker

Une des grandes fonctionnalités de iOS 9 est la possibilité d'installer des bloqueurs de contenu. Cela existe depuis longtemps pour les navigateurs pour PC. Cela permet d'éviter d'afficher des publicités sur des pages web afin de les rendre plus lisible et plus rapides au chargement. Cela permet aussi d'éviter d'être suivi continuellement pendant sa navigation.

Cette fonctionnalité fait déjà polémique sur le web. Les sites web qui vivent grâce aux revenus de la publicité sont très critiques vis à vis des bloqueurs de contenu. Certains parlent même de la mort de la presse en ligne gratuite. Marco Arment, que j'ai déjà présenté, avait même fait un bloqueur de contenu basé sur la base de données de Ghostery. Mais après le retour assez négatif de certains de ses amis travaillant dans des sites de news Mac, il a décicé d'enlever son application de l'App Store, alors qu'elle était numéro 1 des ventes.

Concernant les bloqueurs de contenu sur iOS, aucun n'est installé par défaut. Cependant, on en trouve beaucoup sur l'App Store dès le jour de sortie du système.

Avoir un bloqueur de contenu a beaucoup d'avantage sur une plateforme mobile. Outre le gain assez extraordinaire en vitesse (on a l'impression de surfer sur un nouveau web), il y a aussi d'autres avantages. D'abord en gain de vie privée, ainsi nous ne sommes plus suivi de pages en pages par des trackeurs indésirables. Ensuite, la RAM et la batterie sont moins utilisées pendant moins longtemps amenant des gains en batterie. Enfin, cela rend les sites internets beaucoup plus lisibles sans les publicités qui s'affichent au-dessus du contenu ou des vidéos qui se lancent toutes seules.

Je retiendrais deux bloqueurs de contenu :
- Purify est le bloquer de contenu créé par le gestionnaire de uBlock, un bloqueur de contenu déjà existant sur PC.
- Hide & Seek a un fonctionnement un peu différent. Son but n'est pas de bloquer l'apparition de publicité mais de maintenir votre vie privée et votre anonymat en utilisant les outils de Google et Bing. Vous pouvez ainsi être loggé sur un service Google sans pour autant que Google suive votre navigation.

Le blocage est aussi disponible dans les applications utilisant des navigateurs intégrés. Cela à condition d'utiliser le Safari View Controller. C'est une sorte de Safari vivant à l'intérieur d'une autre application, tournant sur un processus sécurisé et indépendant de l'application.

Safari

Beaucoup de changements ont été amenés au navigateur des iDevices. Il y a quelques raffinements bienvenus qui peuvent paraître anodins mais qui en pratiques viennent faire gagner beaucoup de temps. Par exemple :

  • En faisant un "tap and hold" sur le bouton de rechargement de la page, un menu s'affiche pour accéder à la version classique du site (non mobile) ou pour recharger la page sans le bloqueur de contenu.

  • Dans la partie extension de Safari, on peut enfin avoir la possibilité de rechercher une chaine de caractères à l’intérieur de la page.

  • En faisant un "tap and hold" sur la barre d'adresse, on peut directement faire un copier et aller à l'adresse copiée. Si ce que vous copiez n'est pas une adresse web, le texte se transforme en copier et rechercher pour rechercher directement sur votre moteur de recherche par défaut le texte copié.

SlideOver, Split View et Picture in Picture

Pour les derniers iPad : possibilité de faire du vrai multitasking avec avoir deux applications ouvertes en même temps.

Bref, avec le rythme d'une mise à jour par an, il ne faut pas attendre des bouleversements. Cependant, l'arrivée des bloqueurs de contenu ainsi que la possibilité de faire du multitasking sur iPad sont les bienvenus.

Apple TV 4

Quand Apple présente pour la première fois l'Apple TV (sous le nom de iTV), Steve Jobs indique que c'est "juste un hobby" pour Apple. Evidemment, c'était bien plus que cela. Mais cela démontre le cheminement d'Apple envers ce produit, une sorte d'expérimentation constante. En fait, l'objectif est relativement simple : essayer de gagner la guerre du salon. Tous les acteurs de l'électronique grand public veulent une place dans le salon du consommateur, en connectant leur produit à la TV.

Le monde a bien changé depuis la sortie du premier Apple TV en 2008 et depuis la dernière version en 2012, il est donc temps de sortir une nouvelle version. Ce sera sans doute le cas à la prochaine keynote le 9 septembre.

Retard à l'allumage

L'Apple TV 4 devait être présenté à la WWDC en juin dernier. Cependant l'annonce a été annulée semble-t-il à la dernière minute. Ce couac tient sans doute à un élément extérieur et un intérieur.

L'élément extérieur est la signature de partenaires, notamment les studios de cinéma et de télévision. L'Apple TV est un outil de consommation de films et de séries. Pour bien positionner son produit, Apple a besoin d'un catalogue conséquent. Le problème est que les majors du cinéma voient bien le poids qu'a pris Apple dans le domaine de la musique. Et ils ne sont pas prêt à donner autant de force à Apple dans le domaine du cinéma et de la télévision. Apple devait signer un contrat important avec quelques majors du cinéma en mai mais apparemment les discussions se sont arrêtées brusquement.

L'élément intérieur est iOS 9. La prochaine version de l'Apple TV aura le même système d'exploitation que les iPhone et iPad. Or, Apple a déjà assez de problèmes à gérer des mises à jours annuels d'iOS et de Mac OS X sans en plus ajouter du travail supplémentaire pour porter iOS 9 sur un écran de TV. Cupertino a donc décidé de concentrer ses ingénieurs sur iOS 9 pour iPhone et iPad.

iOS 9

La grande nouveauté sera donc l'adoption d'iOS 9 par l'Apple TV. Et surtout, enfin la possibilité d'installer des applications et donc des jeux. Cela va rendre l'Apple TV bien plus intéressant et polyvalent, à condition qu'Apple ne bride pas trop la créativité des développeurs.

Apple a lancé sa propre solution domotique : HomeKit. L'Apple TV aura un rôle crucial à jouer dans le succès de cette plateforme. Il sera sans doute le hub central auquel vont se connecter tous les accessoires compatible HomeKit.

Des jeux iOS sur grand écran

Cela fait quelques années que l'on peut afficher sur la TV un jeu qui tourne sur iPhone et iPad. Ceci étant, cette utilisation reste anecdotique. L'Apple TV 4 se tournera bien plus vers les jeux vidéo. Apple est historiquement très frileux en ce qui concerne les jeux vidéo, et pour cause... Cependant, la plateforme iOS est devenue de faite une plateforme incontournable pour les jeux vidéo. Apparemment, Tim Took a décidé de prendre ce média au sérieux.

Pour cela, l'Apple TV 4 aura une télécommande avec un gyroscope à l'intérieur avec aussi une zone tactile. Ainsi, il sera possible de jouer comme sur son iPhone mais en regardant l'action sur la TV. La télécommande aura aussi des boutons physiques. De plus, il sera possible de connecter des manettes en bluetooth, comme c'est déjà le cas sur iPhone/iPad.

Matériel

Au niveau hardware, il va y avoir pas mal de changement. Adieu le vieux processeur A5 asthmatique et bonjour le A8 de l'iPhone 6. Concernant la RAM, il faudra compter 1 Go (contre 512 pour la version précédente). Enfin pour la mémoire interne, on trouvera sans doute 32 Go (contre 8 pour la version précédente). On peut imaginer plusieurs versions différentes en fonction de la quantité de mémoire embarquée.

Pour ce qui est du design, pas trop de changement : l'Apple TV aura sensiblement la même forme, il sera juste peut-être un peu plus haut et un peu plus large.

Siri

La seule informations intéressante de la biographie officielle de Steve Jobs était qu'il avait avoué avoir "cracké la TV". C'est-à-dire qu'il avait trouvé le moyen pour changer la façon de regarder la TV. Tout le monde s'attendait à ce qu'Apple sorte une TV, mais on l'attend toujours. Ceci dit, un moyen relativement simple de révolutionner l'utilisation de la TV serait d'intégrer la voix. Ca se fait déjà depuis quelques années avec le Kinect de la Xbox One, et cela fonctionne très bien. On peut s'attendre donc à un fonctionnement similaire de l'Apple TV qui intégrera Siri.

Du contenu exclusif produit par Apple

A défaut de séduire les producteurs de contenu du cinéma et de la télévision, Apple n'a pas d'autre choix que de se transformer en producteur. Tous les concurrents le font : que ce soit Amazon, Netflix ou encore Microsoft, tous produisent des séries TV. Apple est un peu en retard dans le domaine. Mais avec le rachat de Beats, ils se trouvent en bonne position pour discuter avec les créatifs grâce notamment au talent de Iovine.

Prix

Le positionnement du prix est assez délicat. D'un côté, l'Apple TV est concurrencé par le Chromecast de Google et le Fire TV Stick d'Amazon qui sont très abordables (en gros 30$). Et de l'autre côté, l'Apple TV va concurrencer les consoles de dernières générations comme la Xbox One (très centrée TV) et la PS4 qui coutent 400$.

L'Apple TV sera plus évolué que le Chromecast mais moins puissant qu'une PS4. Le prix sera donc entre les deux. C'est à dire entre 150 et 200$. Il ne serait pas surprenant d'avoir un système de prix différent en fonction de la quantité de stockage embarquée, comme pour les iPhone/iPad.

Le Pete Best des années 90

Pour ceux qui ne le connaissent pas, Pete Best est le batteur original des Beatles. Il a quitté le groupe juste avant leur succès phénoménal. On ne peut imaginer les regrets du type.

Ceci étant, il en a quand même profité. Il a enregistré un album qu’il a intitulé "Best of The Beatles". L’album s’est très bien vendu, les acheteurs pensant que c’était un "Best of" des Beatles.

Nous avons appris l’équivalent pour les années 90. Il s’appelle Jason Everman et pour la plupart d’entre vous vous en avez jamais entendu parlé. Et pourtant, il a fait parti de deux groupes les plus important des années 90.

Dans un excellent article, le New York Times raconte son histoire fascinante. Il a été le second guitariste de Nirvana juste avant leur succès fulgurant. Il a été viré. Puis il est devenu le bassiste de Soundgarden, juste avant leur succès grand public. Puis il a été viré.

Après deux énormes déception, il est entré dans l’armée où il est devenu une sorte de légende, non pas à cause de son passé de presque rockstar, mais pour son engagement militaire.

Je ne suis pas sur que j’aurais pu me remettre d’avoir été viré des deux plus grands groupes des années 90.

Il s’en ait en tout cas mieux sorti que la plupart des rock stars de l’époque. Long vie à Jason Everman.

Apple Car

Il y a récemment un certain nombre de rumeurs qui tournent autour d’une voiture produite par Apple. Ce n’est pas la première fois qu’une telle rumeur apparaît. Cependant, il y a des éléments concrets cette fois-ci. Jusqu’à maintenant je n’y croyais pas du tout. Mais il faut admettre qu’à la lumière de certains faits, je suis obligé de revoir ma position.

Les faits

Apple embauche de plus en plus de personnes issues de l’industrie automobile (comme l’homme à la tête du service R&D de Mercedes).

Un des vice-président d’Apple, Steve Zadesky, est un ancien cadre de Ford.

Robert Gough vient d’une entreprise produisant des systèmes de sécurité pour l’automobile (ceintures de sécurité, airbags, etc.).

David Nelson, ancien de Tesla, est un spécialiste des moteurs et boites de vitesse.

Pete Augenbergs, ancien de Tesla, est un ingénieur en mécanique.

Hugh Jay, ancien de Emco, spécialiste des transmissions mécaniques.

David Perner, ancien de Ford, spécialiste des véhicules hybrides.

Et j’en passe. Il y a certaines embauches qui se comprennent. Apple a besoin de spécialistes en batterie pour ses produits, des spécialistes en énergie renouvelables pour ses data center ou des personnes du milieu automobile pour travailler sur Car Play. Cependant, comment comprendre l’embauche d’un spécialiste de boite de vitesse, de transmission, d’airbag ?

Apple et Tesla sont en guerre ouverte en embauchant les ingénieurs les uns des autres.

Apple est poursuivi pour avoir débauché des ingénieurs d’une société produisant des batteries pour voiture.

Les rumeurs

Apple travaille secrètement sur une voiture qui verrait le jour en 2020.

Apple a mis en place une équipe de 100 personnes travaillant sur ce projet. Ce projet porterait le nom de "Titan". La voiture ressemblerait un minivan. Ce projet serait supervisé par Steve Zadesky (un ancien de Ford) qui aurait le pouvoir de créer une équipe de 1000 personnes et de débaucher qui il veut au sein d’Apple. Cela ressemble un peu à l’équipe mise en place par Steve Jobs en secret qui a produit l’iPhone sous la direction de Scott Forstall. Le fait qu’Apple produirait un minivan me fait douter de cette rumeur. Je vois mal Jon Ive, qui aime les belles voitures comme les Aston Martin, dessiner un petit camion…

Un employé anonyme indique que des ingénieurs de Tesla viennent travailler chez Apple sur un projet de voiture pouvant concurrencer Tesla.

Interprétation

Je ne dis pas qu’Apple travaille sur une voiture. Mais si c’est le cas, voilà comment la société pourrait procéder.

Afin d’entrer sur un marché aussi mature et concurrentiel que le marché automobile, il faut un produit différent et plus avancé technologiquement que ce qui existe aujourd’hui. Il est donc naturel de penser à une voiture totalement électrique. D’autant plus qu’Apple s’est toujours montré très proche des idées écologistes avec des produits recyclables et sans métaux lourd, des data center utilisant des énergies renouvelables, etc. Peut-être qu’Apple au sein de ses laboratoires a trouvé une solution révolutionnaire qui les pousse à fabriquer un véhicule ? Comme par exemple une batterie révolutionnaire mais grosse donc inutilisable pour ses produits actuels ?

Le marché en progression est celui des voitures de luxe et écologique. De plus, le pays avec la plus forte croissance est la Chine qui a un gros problème de pollution. Il serait logique de proposer aux riches chinois une voiture de standing non polluante.

Ensuite, il faut proposer une avancée par rapport à la concurrence. Quoi de plus futuriste qu’une voiture qui se conduit toute seule ? Ce n’est pas de la science fiction : Google a créé une voiture autonome qui a roulé plus d’un million de kilomètres sans accident responsable. Tesla a mis en place un mode auto-pilote qui ressemble à une voiture autonome.

Bref, technologiquement parlant, il est possible aujourd’hui de faire une voiture électrique sans conducteur. La difficulté pour Apple est de pouvoir tester sa voiture sans éveiller les soupçons. Pour cela, pourquoi ne pas faire d’une pierre deux coups en s’attaquant à Google Street View ? En effet, l’application Plan d’Apple manque un équivalent à Street View. Il faudrait donc qu’Apple mette en place une flotte de voitures qui prennent en photo toutes les rues. Ce serait une occasion rêvée de tester en condition réelle une voiture ou alors un système de conduite autonome.

Les voitures aujourd’hui ont des interfaces qui font peur. Même des voitures qui coûtent plusieurs centaines de milliers d’euros ont des interfaces qu’un stagiaire n’oserait pas soumettre. Apple peut ici amener son expertise. Je ne suis pas sûr que l’interface via un grand iPad, comme pour les Tesla, soit la panacée. Il faut toujours des boutons et des molettes physiques. Ca tombe bien : Apple fait une très bonne molette sur l’Apple Watch.

Problèmes

A force de diluer ses forces dans de multiples projets, Apple risque de s’essouffler et de perdre sa concentration. Il est déjà difficile pour la firme de maintenir deux éco-systèmes (iOS et Mac OS X). Ajoutons l’Apple Watch qui arrive cette année. Je ne suis pas sûr qu’Apple puisse indéfiniment créer de nouveaux produits et entrer sur de nouveaux marchés. D’autant plus que les voitures n’ont aucun lien avec l’histoire d’Apple. L’iPhone et l’iPad sont au final des ordinateurs. L’Apple Watch est une annexe à un ordinateur. Mais une voiture ? Cela ne fait pas parti de l’ADN de la firme.

Il y a un problème : le Apple des constructeurs automobiles existe déjà. Il s’appelle Tesla. La Tesla Model S est une voiture exceptionnelle, peut-être même la meilleur voiture jamais produite. Elle redéfinie complètement ce qu’est une voiture. Ceci étant, cela n’empêchera pas Apple de se lancer dans l’aventure. Je rappelle que Microsoft avait déjà fait une tablette en 2002 et que l’iPhone n’était pas le premier smartphone… Néanmoins, Tesla fait d’excellentes voitures, ce qui n’était pas le cas des tablettes et des smartphones avant l’arrivée d’Apple.

Le marché automobile est un marché très particulier. Il est extrêmement réglementé, notamment au niveau des questions de sécurité. Cela peut limiter considérablement l’innovation.

C’est pourquoi il existe une dernière solution : acheter Tesla. Ce serait à mon sens la meilleur utilisation du trésor de guerre d’Apple. Je préfère voir Apple acheter Tesla qu’acheter Beats…

Logiciels que j'utilise tous les jours

C’est le début de l’année. J’ai décidé de vous faire partager les logiciels que j’utilise tous les jours sous mac.

Gratuits :

Caffeine. Il permet d’éviter à l'ordinateur de se mettre en veille. Très pratique quand on doit faire une présentation sur vidéoprojecteur.

MPlayerX. J’ai pendant longtemps utilisé VLC. Cependant, depuis quelques temps je le trouve moins performant. J’utilise alors MPlayerX qui permet de lire tous les fichiers vidéos sans aucun soucis.

Evernote. Logiciel qui rassemble l’ensemble de des notes, qu’elles soient prises par l’application smartphone, l’application sur Mac/Windows ou même via l’application web. Je l’utilise pour tout : mes recettes de cuisines, mes idées, etc. Récemment, Evernote a sorti une application pour scanner ses documents. Si l’on veut aller plus loin, il y a une version premium (que j’ai prise) payante qui permet une reconnaissance de caractères sur les photos/PDF et avec une plus grande capacité de stockage.

Dropbox. J’ai beau essayé de trouver de meilleur alternative comme iCloud Drive, OneDrive ou Box je reviens toujours chez Dropbox. C’est tout simplement le meilleur système pour synchroniser des données entre plusieurs ordinateurs. Cependant, la version gratuite est pour 5 tout petit giga.

Payants :

Pathfinder. C’est tout simplement le meilleur logiciel de gestion de fichier que j’ai utilisé. Et j’en ai essayé beaucoup. Sans doute le logiciel que j’utilise le plus avec des fonctionnalités innombrables : gestion des onglets, enregistrement de favoris, enregistrement de liste d’onglets favoris (comme la restauration de la session de firefox, mais avec une infinité de sessions), intégration du terminal, gestion intelligente du copier/coller… Depuis que j’ai Path Finder, je ne touche plus au Finder. Pour se faire une idée des possibilités, le développeur a mis en ligne des vidéos très instructives.Seul soucis, le prix: 40$. Mais pour moi il les vaut largement.

iStat Menu. J’ai pendant longtemps utilisé smcFanControl pour afficher la vitesse des ventilateurs de mon Mac. Depuis quelques années, j’utilise iStat Menu qui permet d’afficher l’état du CPU, de la RAM et bien d’autres choses. 16$.

LaunchBar : logiciel de lancement d'applications. C'est difficile à expliquer mais très puissant. Il permet de faire pas mal de chose juste au clavier. 24€

1Password. Gestionnaire de mot de passe pour les sites internet, mais il fait plus: il est intégré dans les navigateurs, en un clic on peut se logger sans se souvenir d’un mot de passe. Il gère aussi les licences de logiciel et beaucoup plus encore. Il se synchronise grâce à Dropbox, il permet d’accéder à une interface web. Bref, un de mes logiciels favoris. 50$.

Sizeup. J’ai toujours eu un peu de mal avec la gestion des tailles de fenêtre sous Mac. D’autant plus quand le bouton vert a un comportement différent suivant les logiciels. Sans compter que Windows a apporté pas mal de choses à ce niveau-là depuis Windows 7. Sizeup permet, qui à l’aide de raccourcis clavier, permet de mettre une fenêtre en plein écran, ou sur le côté, et bien plus encore. 13$.

Scrivener. Le logiciel pour produire de longs textes. Il est parfois rébarbatif de faire de long texte avec Word. Scrivener permet de le faire très facilement en l’organisant de manière claire. Je l’ai utilisé pour écrire mon bouquin (et les prochains). 45$.

TextExpander. Ce logiciel permet des raccourcis textuels. Je m’explique. Si je veux écrire "Cordialement, Leto Nolotec." je ne tape que cln et automatiquement cela remplace par une chaîne que j’ai enregistré au préalable. Très pratique, je l’utilise aussi pour mes fautes de frappe et de français, par exemple si je tape c’set, il me le remplace par c'est. 35$.

Impossible de mettre à jour les applications du Mac App Store

Cela fait quelques jours que je ne peux plus mettre à jour les applications que j’ai acheté au Mac App Store. En effet, un petit message rouge s’affiche à côté du bouton mise à jour indiquant "une erreur est survenue". Après plusieurs recherches, j’ai enfin trouvé la solution que je partage ici.

Dans un premier temps, il va falloir activer le mode de débuggage du Mac App Store. Cela nous permettra de connaître l’erreur exacte. Pour cela, il faut ouvrir le terminal et taper la commande suivante (vous pouvez aussi copier/coller la ligne ci-dessous, nous ne sommes pas des barbares) :

defaults write com.apple.appstore ShowDebugMenu -bool true

(Cette action est réversible en lançant la même commande avec false à la place de true)

Maintenant, dans la barre de menu du Mac App Store apparaît un item Debug. Cliquer et activer le premier item "Enable Menu Bug". Ainsi, si un problème apparaît, le Mac App Store vous donnera un code d’erreur. Pour mon cas, l’erreur était NSURLErrorDomain -1012. Ceci étant, apparemment la solution que je vous propose est valable pour les erreurs 1100 aussi.

Ensuite, aller avec le Finder dans la partie bibiliothèque de votre Mac. Pour cela, ouvrir une fenêtre Finder, cliquer sur Aller dans la barre de menu en laissant la touche Alt enfoncée. Cela permettra d’afficher Bibliothèque. Sélectionner Bibliothèque, ensuite aller dans le dossier Préférences. Dans ce dossier, supprimer les fichiers suivants :

  • com.apple.appstore.plist

  • com.apple.appstore.plist.lockfile

  • com.apple.softwareupdate.plist

Dans le terminal, entrer la commande suivante :

sudo killall -HUP mDNSResponder

Puis redémarrer votre ordinateur. Mais ce n’est pas fini. Ouvrer les Préférences Systèmes, aller dans la partie Réseau de votre connexion active, cliquer sur avancé et dans la partie TCP/IP, cliquer sur le bouton "Renouveler la bail DHCP".

Grâce à cela, je peux enfin mettre à jour mes applications achetées sur le Mac App Store. Librement traduit depuis cette source.

The Interview

En parlant d’ogre coréen, le voisin du nord fait des siennes. Apparemment, il serait le responsable de l’énorme piratage de Sony Pictures.

Piratage du PSN

Il faut dire que Sony est habitué aux piratages apparemment : en 2011, c’est le PlayStation Network qui avait été attaqué. Cette attaque aurait été mené par les Anonymous suite aux poursuites engagées par Sony comme George Hotz qui avait piraté la PlayStation 3. On avait alors appris avec stupeur l’amateurisme de Sony. En effet, les informations des utilisateurs étaient stockées en clair, c’est-à-dire non cryptées. Résultat : une fois dans le système, les pirates ont pu récupérer les mails, mots de passe, adresses et numéros de carte bleu des adhérents au PSN.

Piratage de Sony Pictures

Apparemment, Sony n’a pas retenu la leçon. La filiale américaine de production de films, Sony Pictures, s’est fait pirater il y a quelques jours. Depuis, nous avons droit aux choux gras de la presse people : les mails des cadres dirigeants de la société se sont retrouvés dans la nature suite à cette attaque. Tout cela parce que, comme pour le PSN, Sony ne crypte pas les données stockées sur ses serveurs.

The Interview

Attention, ça commence à devenir surréaliste : l’attaque aurait été pilotée par les dirigeants de la Corée du Nord. La raison viendrait de la sortie imminente d’un film potache de Seth Roger avec James Franco. L’idée du film est stupide et donc marrante : le leader de la Corée du Nord est fan d’un présentateur de télé américain et l’invite à l’interviewer. La CIA engage alors le présentateur pour assassiner Kin-Jung-un. Cela ne s’arrête pas là. Suite au piratage, les pirates ont distribué les données volées. Mais ils ont aussi fait passé un message : les cinémas diffusant The Interview seront attaqués (en faisant référence au 11 septembre…). Du coup, le film n’est plus distribué dans les grandes chaines de cinéma avant que Sony finalement décide de ne pas le sortir. Vous aussi vous avez l’impression d’être dans un épisode de South Park ? Vous n’êtes pas le seul.

Panique générale

Ce n’est pas tout : la psychose s’installe chez les majors du film. En effet, le prochain film de Steve Carrell vient d’être annulé : c’était un thriller se passant en Corée du Nord. L’auteur de Game of Thrones s’amuse à se demander si le film de Chaplin ridiculisant Hitler aurait été distribué de nos jours. Il voulait alors diffuser dans son cinéma The Interview, il ne le peut pas. Il décide alors de diffuser un film des créateurs de South Park sur le thème de la Corée du Nord : Team America. Surprise : Paramount décide de ne plus le mettre à disposition des cinémas de peur de représailles. C’est sans doute le début d’une nouvelle ère : le terrorisme numérique a fait ses premières victimes.

Samsung : l'ogre coréen

Samsung fait tout

Tout le monde connait Samsung mais peu connaissent l’étendue de cette société. Comme le fait remarquer un utilisateur de reddit, Samsung est un consortium à la taille inimaginable :
- plus grand conglomérat du monde
- plus grande entreprise d’informatique au monde (!) 
- plus grande entreprise de fabrication au monde
- deuxième plus gros constructeur de bateaux

Et j’en passe. Effectivement, Samsung fait de tout : des vêtements, des sacs, de l’immobilier, de la chimie, de l’équipement médical, de la banque, de l’assurance, des armes…

Bref, aux USA ou en Europe, Samsung aurait été démantelé par les lois anti-trust ou affiliées.

Un article de Vanity Fair nous apprend énormément de choses sur les pratiques douteuses du géant coréen. Voici un résumé.

Samsung et la fixation des prix

Samsung est connue pour fixer les prix avec ses concurrents de manière illégale, flouant ainsi ses clients en les faisant payer plus cher leurs produits. A l’époque des écrans à tube cathodique, Samsung a mis en place des réunions dans le monde entier dans le plus grand secret. Que ce soit en Corée du Sud, à Taiwan, au Japon, à Singapour et ailleurs, le but de ces réunions était le même : mettre autour de la table les acteurs du marché pour s’entendre sur les prix. Tout cela sera découvert des dizaines d’années plus tard et Samsung sera condamnée à des amendes de 32 millions de dollars aux USA, 21 millions de dollars en Corée du Sud et 197 millions de dollars en Europe. 

Mais cela ne les arrête pas. En 1998, même malversation mais cette fois-ci pour les écran LCD. Samsung fixera les prix avec la complicité de leurs concurrents Hitachi et Sharp. De la même manière, Samsung sera condamnée en 2005 pour la fixation des prix de DRAM. Amende : 300 millions de dollars aux USA et six cadres de l’entreprise iront en prison.

Samsung et la corruption

En 2007, un ancien cadre de Samsung dénonce les pratiques de corruption du groupe. Il accuse la société de blanchiment d’argent, de pot de vin, de vol et d’autres crimes. Cela peut aller jusqu’à 9 milliards de dollars de malversation. Suite à ces révélations, le patron de Samsung sera condamné à payer 89 millions de dollars d’amende, entre autre. Il sera gracié par le président de la Corée du Sud. Pour des faits similaires (notamment évasion fiscale), la patron de Daewoo sera lui aussi condamné puis gracié. Cela démontre la proximité des grands groupes industriels coréens avec le pouvoir. Cependant, les charges concernant la corruption seront abandonnées même si plusieurs témoignages parlent d’un sac de golf rempli de billets donnée à un député ou encore un proche du président à qui Samsung aurait donné 5400$ en liquide.

Samsung et sa gestion particulière des brevets 

Samsung a une conception très personnelle de l’utilisation des brevets. La société coréenne fonctionne toujours de la même façon. Elle utilise des brevets sans payer pour leur utilisation. Au bout d’un moment, Samsung se fait attaquer. Samsung contre attaque en indiquant soit qu’elle possède le brevet, soit que la société qui la poursuit utilise elle-même des brevets de Samsung illégalement. Ensuite, Samsung laisse trainer l’affaire, gagne des parts de marché et généralement s’arrange en dehors des tribunaux pour des montants secrets quand les importations risquent d’être suspendues.

Ce fut le cas pour un brevet concernant les écrans LCD détenus par Sharp. A tel point que l’Europe a arrêté l’importation des produits Samsung violant le brevet (c’est-à-dire pratiquement tous les écrans et TV que produit Samsung), les USA prendront la même décision. Sharp a porté plainte en 2007. En 2009, Samsung possédait 23% du marché alors que Sharp n’avait plus que 5%. Un stratégie donc payante.

Il s’est passé la même chose avec Pioneer. Pioneer porte plainte en 2006. Samsung les poursuit à leur tour. En 2008, Samsung a une amende de 59 millions de dollars. Cependant, Samsung fait trainer notamment avec de multiples appels. Pioneer étant ayant une santé financière précaire, ils s’arrangeront en dehors des tribunaux pour un montant secret en 2009. En 2010, Pioneer ferme sa division télévision.

Troisième exemple avec une brevet développé par une petite entreprise américaine appelé InterDigital. Ce brevet était déjà utilisé par des concurrents de Samsung comme Apple ou LG. Cependant, contrairement à eux, Samsung refuse de payer pour l’utilisation de ce brevet. Comme d’habitude, Samsung se fait poursuivre, laisse trainer jusqu’à la menace de l’arrêt de l’importation des produits en 2008. Samsung alors décide de s’arranger en dehors des tribunaux pour un montant de 400 millions de dollars. 

Dernier exemple : Kodak. Kodak poursuit Samsung, Samsung contre-attaque, laisse trainer puis s’arrange sous la menace de l’arrêt des importations.   

L’accord avec Microsoft

En 2011, Samsung signe un contrat avec Microsoft sur l’utilisation de brevets concernant les smartphones. Depuis, Samsung paye les brevets de Microsoft. Fin 2013, après être devenu le leader du marché, Samsung décide de ne plus payer Microsoft (utilise le prétexte que Microsoft ayant racheté Nokia, le contrat est caduque). Du coup, Microsoft attaque Samsung. Les sommes en jeu sont conséquentes : Samsung a payé en 2013 1 milliard de dollars à Microsoft concernant ces brevets. Je trouve qu’il est intéressant de voir que Microsoft gagne plus d’un milliard de dollars par an grâce à l’utilisation de ses brevets dans Android.

Samsung a un comportement qui ressemble plus à la mafia qu’à une entreprise internationale respectable.